La ménopause en quelques mots: définition, symptômes, test

 

La période de la ménopause fait partie de la vie de toutes les femmes lorsqu’elles atteignent la quarantaine ou la cinquantaine. Elles ne peuvent que s’y préparer pour mieux surmonter les répercussions de ce phénomène sur leur santé et leur sexualité. La science évolue et les chercheurs ont pu établir un questionnaire test pour les aider à faire le point sur leur santé. Focus sur ce phénomène et les essentiels à savoir sur le test ménopause.

 

Qu’est-ce que la ménopause ?

 

Définition

La ménopause est un phénomène naturel entrant dans la période de vie d’une femme. Elle est marquée par l’arrêt définitif des menstruations (règles). Ce processus physiologique est dû à la cessation de la sécrétion des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone). Cela entraîne l’absence de la formation mensuelle d’un ovule. La ménopause commence chez une femme entre 45 à 55 ans, mais l’âge moyen est de 51 ans. La femme ménopausée n’est pas vraiment consciente de son état. Réaliser un diagnostic en allant chez son gynécologue est ainsi recommandé. Toutefois, un test ménopause est accessible en ligne via un site spécialisé.

 

Les symptômes

Chaque femme vit la période de ménopause différemment. La plupart d’entre elles l’appréhendent à cause des inconforts typiques de la ménopause tandis que d’autres la traversent sans difficulté. Dans tous les cas, voici un certain nombre de signes qui apparaît à la ménopause :

  • une période plus ou moins longue d’irrégularités menstruelles (plus légères ou plus abondantes, trop rapprochées ou trop éloignées) : la préménopause ;
  • un arrêt définitif des règles pendant 12 mois : la ménopause est vraiment « installée » ;
  • des troubles physiques et psychiques qui s’avèrent parfois handicapant : bouffées de chaleur, tensions dans les seins, anxiété, troubles du sommeil, troubles uro-génitaux, prise de poids, sécheresse de la peau et des cheveux, etc. ;
  • l’augmentation de risques de certaines maladies : maladies cardiovasculaires, ostéoporose, ….

Le test ménopause

 

Parfois, certaines femmes n’arrivent pas à savoir si elles entrent réellement en ménopause ou non. Même si la ménopause n’arrive pas soudainement, elle ne se manifeste pas clairement chez les femmes ayant utilisé des contraceptifs (stérilet, pilule, …). Il existe plusieurs façons de faire un test ménopause.

 

Le questionnaire

C’est le test ménopause le plus pratique et le plus facile qui est disponible sur Internet. Sous-forme d’un questionnaire, il s’effectue en seulement 4 minutes. Ce test est dédié aux femmes ayant passé la quarantaine. Il leur permet d’en savoir plus sur leur état de santé. Le test ménopause vise à aider ces femmes à mesurer les symptômes qui apparaissent. Il est nécessaire pour évaluer leur stade de ménopause : préménopause, ménopause ou post-ménopause

 

Le dosage de la FSH urinaire

Le dosage de la FSH urinaire est un test ménopause qui ne peut se faire qu’en milieu médical. Il consiste à faire un dosage de l’hormone stimulante du follicule ou FSH contenue dans l’urine d’une femme (urines du matin, plus concentrées). Au moment de la ménopause, sa concentration augmente considérablement. Cela signifie que si elle est supérieure à 25 unités, on dit que la femme entre dans le stade de préménopause.

 

Le test sanguin

Des spécialistes de la reproduction ont réussi à mettre en place un simple test sanguin pour déterminer, à 4 mois près, l’âge de la ménopause d’une femme. Ce dernier consiste à mesurer le taux d’AMH (hormone anti-Müllérienne) dans les cellules ovariennes (hormone contrôlant le développement des follicules). Toutefois, pour savoir si la période d’aménorrhée est récente ou non, un bilan hormonal avec une prise de sang est nécessaire. Cette pratique n’est pas obligatoire, mais utile pour les femmes sous contraceptifs.

 

La ménopause précoce

 

La ménopause indique la fin de la période productive de la femme, généralement vers l’âge de 50 ans. Lorsqu’elle survient au début de ses 40 ans, il s’agit d’une ménopause précoce. Elle peut être provoquée par un traitement (chirurgie par ablation des ovaires, chimiothérapie, radiothérapie) ou d’origine génétique (spontanée). Afin d’éviter d’éventuelles complications, le gynécologue peut prescrire un traitement hormonal substitutif s’il n’y a aucune contre-indication.

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