5 variétés de thé à déguster

Le thé peut désigner des feuilles d’un arbre utilisées pour faire une infusion ou directement la boisson concernée. Quand on parle des feuilles, elles proviennent de différents terroirs et ont des caractéristiques assez particulières. Possédant des vertus pour la santé, il convient d’intégrer le thé dans sa diète.

Découvrez le goût du thé blanc

Le thé blanc fait partie des variétés de thés disponibles sur ce site pour toutes les personnes souhaitant s’en procurer. Il faut déjà dire qu’il s’agit d’un thé oxydé à 12% provenant de la région de Fujian. La méthode d’oxydation employée pour obtenir le goût de ce thé repose justement sur le savoir-faire des producteurs de cette région de Chine.

S’intéressant à présent à la production de ce type de thé, les feuilles sont flétries avant d’être séchées au soleil. Vient ensuite l’étape de la dessiccation qui peut se faire aussi au soleil, à l’aide de fours chauffés ou à partir d’un feu de charbon. Vous pouvez retrouver des crus de thé blanc composés uniquement des feuilles ou d’un mélange de bourgeons et de feuilles.

Celles-ci peuvent être épaisses et longues ; quant aux bourgeons, ils ont généralement la forme d’une aiguille. Pour préparer du thé blanc, il vous suffit de faire infuser des feuilles dans une eau chauffée à 80, voire 85 degrés. Pour libérer tous les arômes de ce thé, il faut le laisser infuser pendant une dizaine de minutes environ.

Une autre façon de procéder consiste à préparer des infusions courtes, mais répétées afin d’en tirer tous les bénéfices. Parlant des vertus du thé blanc, il regorge d’antioxydants et s’utilise parfois comme un brûle-graisse. Par ailleurs, ce thé est connu pour ses effets diététiques sur la santé des consommateurs.

Le thé blanc, une variété de thé à découvrir

Le thé noir et sa couleur sombre

Le thé noir est une autre variété de thé que vous prendrez assurément du plaisir à déguster. Contrairement au thé blanc ayant subi une oxydation très partielle, celui-ci a fait l’objet d’une oxydation complète. En Occident, il s’agit du type de thé le plus consommé plus par habitude que pour une dégustation à proprement parler.

Il existe une méthode de fabrication du thé noir dénommée processus CTC, Crush, Tear, Curl. C’est un procédé qui conduit à l’obtention des thés noirs retrouvés sur le marché dans des sachets. En termes clairs, CTC signifie écraser, hacher, rouler. Autrement dit, après la récolte des feuilles, elles sont flétries avant de suivre ce processus.

Par la suite, elles s’oxydent soit à l’aide d’une machine, soit par l’utilisation des mains. L’autre méthode orthodoxe utilisée consiste à rouler les feuilles flétries en amont, en se servant d’une table cylindrique. Dans d’autres cas, c’est un rotovateur qui permet d’accomplir cette tâche. La phase de fermentation ou d’oxydation a lieu ensuite dans une pièce chaude et humide.

Pour préparer du thé noir, vous avez besoin d’une eau frémissante. Il vous faut respecter un certain dosage pour savourer réellement les arômes de ce thé. Par conséquent, il suffit d’infuser 4 G de thé noir dans 200 mL d’eau chauffée à 90, voire 95 degrés. Contenant des flavonoïdes, il a des effets positifs sur la circulation sanguine.

Les particularités du thé Oolong

Quand on parle de thé Oolong, il faut s’attendre à un thé à oxydation incomplète originaire d’une contrée chinoise. Le procédé de fabrication de ce type de thé débute avec la cueillette des feuilles de théier. La particularité avec cette récolte réside dans le fait que seules les feuilles charnues n’ayant pas encore atteint la maturité sont cueillies.

Comme avec les thés précédents, la phase de flétrissage est indispensable. Elle peut se faire en plein air ou dans une salle dédiée et dure quatre heures maximum. Dans cet intervalle de temps, il faut les ratisser et les remuer de façon régulière pour optimiser le processus.

La phase d’oxydation repose sur une sudation au cours de laquelle les feuilles perdent leur eau. Pour ce faire, les feuilles de théier sont disposées sur des claies en bambou dans une salle où la température varie entre 22 et 25 degrés Celsius. L’humidité relative de l’air dans cette pièce est de 85%. Tout au long de ce processus, les feuilles sont brassées.

Le contrôle de l’oxydation se fait en suivant la coloration des feuilles, l’odeur qu’elles dégagent et par le toucher. Une torréfaction est nécessaire pour stopper cette fermentation avant de passer à l’étape de roulage. Pour préparer le thé Oolong, vous devez simplement infuser les feuilles dans de l’eau chauffée à 95 degrés.

Le thé Pu Erh et son histoire

Le thé Pu Erh porte le nom d’une ville dénommée Pu’erh, située à Yunnan en Chine. Cette ville a été pendant longtemps un centre commercial reliant la province de Yunnan au Tibet. À l’époque, le thé Pu Erh se transportait sous une forme compressée ayant l’aspect d’une galette ou d’un nid d’oiseau.

Il est devenu une monnaie d’échange le long d’une route dénommée « ancienne route du thé et des chevaux ». En ce qui concerne le mode de préparation de ce thé, il suffisait de faire bouillir les feuilles dans une marmite remplie d’eau et d’y ajouter des aromates. Il était aussi possible d’y ajouter de l’oignon et du gingembre avant de servir dans des bols dédiés.

Le thé Pu Erh se caractérise par une particularité très intéressante. À l’instar du vin, ce thé se bonifie au fil des années lorsqu’il est entreposé dans de bonnes conditions. Il s’agit d’un produit de terroir obtenu à partir de la récolte de feuilles de théier poussant dans cette région. La fabrication du thé Pu Erh suit différentes étapes que sont :

  • la cueillette,
  • le séchage,
  • l’étuvage,
  • le pressage,
  • le vieillissement.

Il est peut-être le moins connu de tous, mais le thé Pu Erh mérite d’être découvert.

Testez le rooibos, cette alternative au thé

Originaire de l’Afrique du Sud, le rooibos est une plante poussant dans un climat méditerranéen. Elle grandit dans un sol profond et bien drainé au pH acide pourvu en phosphate et en potasse. Les feuilles récoltées, une fois la plante mature, subissent une oxydation à l’origine de la couleur brun rougeâtre qui les caractérisent.

De façon traditionnelle, le rooibos se boit avec du lait concentré et du sucre. Vous pouvez infuser 3 G de feuilles dans environ 200 mL d’eau. Celle-ci doit être portée à ébullition à une température avoisinant les 90 degrés. La durée d’infusion peut aller de 5 à 10 minutes pour libérer tous les principes actifs des feuilles.

Le rooibos ne contient pas du tout de caféine et peut être une excellente alternative si vous souhaitez ne plus en consommer. Par ailleurs, en plus de ses propriétés antioxydantes, il permet de traiter les coliques, les troubles digestifs et même de prévenir les maladies cardiovasculaires.

À défaut de consommer du café, il existe une grande variété de thé à découvrir et à déguster pour se faire plaisir. La liste se compose donc du thé noir, du thé Oolong, du thé blanc, du thé Pu Erh, sans oublier le rooibos, une alternative aux différents thés, une boisson exempte de caféine.

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